LES QUESTIONS LES PLUS FRÉQUEMMENT POSÉES

 

« L’accompagnement sexuel, c’est de la prostitution ? »

A l’APPAS, nous répondons « oui : une prostitution spécialisée » !

La loi le dit : dés lors qu’il y a contact physique entre deux personnes consentantes dans le but d’une satisfaction sexuelle, contre rémunération (argent ou biens matériels etc.), cela s’appelle de la prostitution.

« La prostitution est-elle interdite ? »

Non, la prostitution en France n’est ni prohibée, ni encadrée, elle est donc libre.

« En mettant en relation des personnes en demande (client(e)s) et des personnes offrant ces services, n’avez-vous pas peur d’être accusés de proxénétisme ? »

Rappel : Qu’est-ce que le proxénétisme ? C’est le fait « de faire office d’intermédiaire entre deux personnes dont l’une se livre à la prostitution et l’autre exploite ou rémunère la prostitution d’autrui » (Code pénal, art. 225-6-1°) et le risque pénal existe aussi pour qui tolère que la prostitution s’exerce dans un local d’un établissement qu’il gère ou exploite (Code pénal, art. 225-10-2°).

Même si nous le faisons de façon bénévole, c’est un risque entièrement assumé par l’APPAS  et son président Marcel Nuss pose régulièrement la question : « De quoi peut on m’accuser ? D’empathie illicite ? De délit d’humanité ? ».