Par Pascal JACOB – (ex Membre d’honneur de l’APPAS)
Le bonheur n’est pas dans le pré parce que, trop souvent, le pré n’est pas accessible.
Alors où est le bonheur pour nous tous, dans la tête, dans l’esprit, dans le corps, ou mieux encore est-il dans notre liberté, dans notre affectivité, dans nos sens ?
Bien malin celui qui a une réponse toute faite, mais je crois que chacun d’entre nous essaie de construire son bonheur un peu chaque jour et que ce bonheur va se nicher partout dans la tête, dans l’esprit, dans notre corps, dans notre liberté.
Notre sexualité peut être une source de bonheur, qui peut nous remplir complétement pendant un moment plus ou moins long, si l’amour en dessine le partage avec une autre personne.
Lorsque le destin limite les capacités de construire un bonheur, un partage, un amour, le manque de sensation de bonheur devient un véritable désarroi parce que la tête, l’esprit, le corps, la liberté, les sens réclament quelque chose d’inaccessible, et laissent un vide béant de manque de bonheur. Chacun d’entre nous connaît ces moments parfois bien pénibles, et si cela dure trop longtemps, c’est difficile de vivre tout simplement.
La loi du 11 février 2005 a été un pas en avant très important, parce qu’elle a permis de mettre tout le monde au même niveau : nous sommes tous des citoyens, et grâce à l’accompagnement nous allons compenser tout ou partie de nos défaillances et de nos handicaps, et certes cette reconnaissance et cet accompagnement offrent de beaux moments du bonheur de vivre ensemble.
Dés l’adolescence, nous devons vivre nos frustrations et trouver notre équilibre de vie, et le manque de bonheur sexuel est un réel handicap qui entrave le bonheur que nous cherchons tous.
Bien sur, les médecins, les sachants, les savants, les scientifiques, les juristes, les politiques, et tous les autres, sont des humains avant tout, qui ont et vivent la même chose que tout le monde. Comment pourrions-nous nous mettre autour d’une table avec notre expérience comme guide afin de trouver l’accompagnement possible du bonheur ?
Comment éviter de se laisser porter par la fatalité en ne voulant pas regarder les nombreuses souffrances que le manque de sexualité donne à nos enfants adultes et handicapés ?
N’ayez pas peur, c’est un grand et beau défi qui ne peut être ignoré aujourd’hui.
Bonne rentrée à tous nos adhérents et soutiens.
Une réponse à “Septembre 2015”
En général,les misères dans tout les thèmes commence à anéantir les plus faibles,pauvres et les handicapés et si personnes s’ y penchent a temps,la contagion rend tout le monde mal.merci.